Je l’aime à l’Italienne ma petite nouvelle qui veut devenir une grande! Je l’ai mise en concurrence directe avec une célébrité actuelle: “Meeker”! Elle est meilleure qu’elle au débourrage, ses bourgeons sont tous ou presque productifs et ses repousses du pied ne viennent pas encombrer la main du cueilleur de trop bonne heure... Sa tige est forte, solide, charpentée et, dans l’été, elle ne s’affaisse pas. Son fruit qui ne craint pas la comparaison est à mon avis, bien meilleur que celui de la Meeker parce que plus acide, plus “relevé”, et qu’il est possédé d’une saveur qui parfume la bouche plus longuement... De même qu’il en reste à cueillir sur la plante, au moins une semaine de plus que l’autre qui passe pourtant pour une tardive! Il faut reconnaitre ici que l’idée de “qualité” attribuée à un fait naturellement acquis, s’estime uniquement pour le besoin qu’on en a! La tardivité n’étant pas préjudiciable en soi, pas plus que la précocité!